Avant de vous faire part de ma méthode et de mes astuces, voici « le pourquoi du comment ».
Composée de 2 volets introduits chacun par une question, « le pourquoi du comment » aborde toutes les grandes idées et principes qui sous-tendent ma méthode proposée dans la Cour de l’anglais facile. C’est donc un préambule essentiel à ce site en ce sens que je vais vous expliquer à la fois ce qui a motivé la création de ma méthode et ce qui en fait son originalité. Au cours de cette introduction, des vérités vont être (r)établies et des contre-vérités révélées.
Cyril/Monsieur, comment je peux faire pour progresser en anglais facilement?
Pour tout vous dire, cette seule interrogation a été le déclencheur de ma réflexion méthodologique. Je dois bien vous l’avouer, tout ne s’est pas fait en un jour. Cette question m’a souvent été posée et j’ai mis du temps avant de réaliser pleinement tout ce qu’elle véhiculait.
Ce que j’ai remarqué en premier lieu c’est la grande diversité des personnes qui sollicitaient mon aide. Différents profils de personnes m’ont posé la question, du collégien que j’avais eu en cours à l’étudiant post-baccalauréat en passant par l’adulte engagé dans sa vie professionnelle.
Ensuite, après mûre réflexion, j’ai pris conscience que cette interrogation répétée véhiculait trois éléments de réponse essentiels:
1. Tout d’abord, elle porte en son sein l’aveu selon lequel l’école ne peut pas tout faire et qu’il faut prolonger, voire compléter l’enseignement académique de masse. Cette question semble également esquisser une vraie tendance: les adultes, parents ou professionnels, se détournent peu à peu des prestataires de cours linguistiques. Les cours particuliers ou stages intensifs destinés aux élèves sont trop souvent assurés par des étudiants et utilisent la peur de l’échec comme argument commercial tandis que les formations financées par les entreprises et le DIF sont bien souvent aussi coûteuses que peu productives. Et je ne parle même pas ici des cours par téléphone qui relèvent selon moi de la gageure… En tout cas, il existe à tous niveaux une vraie demande exprimée par ceux qui désirent apprendre ou mieux maîtriser l’anglais. Et ce que révèle ce «Cyril/monsieur, comment je peux faire pour progresser en anglais facilement ? » c’est un profond désir d’autonomie ou plus exactement d’auto-apprentissage. Mais l’envie seule ne suffit pas. Même si notre société valorise l’indépendance et l’autonomie en général, la méthodologie de l’autodidactisme n’est guère enseignée. Aussi se trouve t-on très vite confronté à un obstacle méthodologique. En d’autres termes, quelles stratégies d’auto-apprentissage puis-je mettre en place pour m’initier efficacement à la langue anglaise ?
Mais la prise de conscience de cette carence méthodologique n’est pas seulement motivée par une offre ne répondant pas toujours à la demande.
2. Toute personne désirant apprendre l’anglais seule est très rapidement confrontée à une quantité infinie de ressources et de supports. Ceci est d’autant plus vrai depuis l’émergence d’un environnement numérique qui tend également à bouleverser nos pratiques quotidiennes. J’en veux pour preuve l’apparition de l’E-learning dans le secteur de l’enseignement. En tout cas, il est logique que cette révolution technologique et cette offre pléthorique de documents pédagogiques contribue à dérouter celles et ceux qui aspirent à apprendre l’anglais. Aussi derrière la question « Cyril/Monsieur, comment je peux faire pour progresser en anglais facilement ? » se cache le problème central de la méthode et du savoir-faire. Comment puis-je opérer une discrimination objective et constructive des ressources mises gracieusement à ma disposition afin de me repérer dans cette « jungle » documentaire ? Quelles sont les compétences et les tâches à prioriser ? Existe-t-il des stratégies spécifiques à l’auto-apprentissage ? Un travail efficace repose sur quelle fréquence ? Comment mettre en place des procédures de vérification et de correction dans une telle démarche ? Autant d’interrogations qui sèment le doute et entravent l’apprentissage. Sans méthode donc, point de salut.
3. La troisième réponse apportée par l’analyse de la question « Cyril/Monsieur, comment je peux faire pour progresser en anglais facilement ? » est tout aussi instructive. Au cours de ma carrière, tous mes aspirants autodidactes m’ont fait part de leur désir ardent de faire évoluer, d’améliorer, de consolider ou d’entretenir leur anglais. Mais aucun n’a utilisé l’adjectif « bilingue ». Je pense qu’il s’agit là de l’expression d’une certaine forme d’humilité et de lucidité ressentie devant la tâche qui les attend. En tout cas, nous sommes ici bien loin des affabulateurs et autres vendeurs de rêve qui promettent à qui veut l’entendre un accès quasi immédiat au bilinguisme, bien souvent en échange d’une rétribution financière. Il faut bien comprendre que pour les apprenants de 7 à 77 ans, le bilinguisme ne peut constituer un objectif réaliste. Si on peut tendre vers le bilinguisme, sachez que l’on ne peut l’atteindre. Il s’agit là uniquement d’un mythe car même si vous parlez très bien la langue, il vous manquera toujours des éléments lexicaux ou phonologiques sans parler du déficit culturel du fait de ne pas avoir grandi et/ou vécu longuement dans le pays concerné.
Voici donc les premières constatations qui m’ont fait prendre conscience de la nécessité d’une méthode d’auto-apprentissage de l’anglais fondée sur et tendant vers l’autonomie didactique et linguistique.
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